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MARTIN Marie, Julie Veuve GOUX, épouse COINDRE
– 1923
Marie, Julie MARTIN est née, à Paris (3ème) le 27 septembre 1849 de Alexandre, Vincent MARTIN, docteur en médecine, et de Marie, Delphine CADEAU.
Marie Martin a 26 ans quand elle épouse, le 29 avril 1875 à Paris (10ème), Adolphe, Denis, Jules GOUX, docteur en médecine originaire de Vesoul (Haute-Saône). Les futurs mariés sont domiciliés dans la même rue, rue d’Enghien à Paris (10ème) : lui au n°15 et elle, chez sa mère veuve, au n° 8.
Adolphe Goux décède, à 35 ans, trois ans plus tard, le 14 septembre 1878 à Noidans-lès-Vesoul (Haute-Saône).
En 1878, elle est admissible à l’examen d’inspectrice du travail des enfants et des filles mineurs employés dans l’industrie organisé par le Conseil général de la Seine mais n’est pas nommée immédiatement.
Elle participe à partir d’octobre 1879 à la 17ème commission locale de Paris chargée de veiller à l’exécution de la loi de 1874 sur le travail des enfants dont elle assure le secrétariat.
Puis, elle occupe la vice-présidence de la Commission supérieure départementale du travail des enfants, fonctions dont elle démissionne en 1883 en raison, semble-t-il, de sa nomination comme inspectrice départementale. Elle est chargée de la 4ème section d’inspection de Paris qui comporte les 1er, 4ème, 5ème et 13ème arrondissements.
Alors domiciliée chez sa mère, 24 rue du Marché à Neuilly-sur-Seine, Marie Martin, se remarie le 11 août 1887, à la mairie de Neuilly-sur-Seine avec Jean, Gaston COINDRE, domicilié 10 rue Chanoinesse à Paris (10ème). Bisontin venu à Paris pour faire des études de droit, Gaston Coindre est un artiste peintre, historien, graveur et conservateur du musée de Salins. Il a illustré d’une centaine de dessins le premier ouvrage d’ Edouard Drumont, « Mon vieux Paris » (1878) et ce dernier a préfacé « Mon vieux Besançon » de Coindre (1910).
En 1893, compte tenu de sa participation au service du Conseil général de la Seine sous l’empire de la loi de 1874, Marie Coindre intègre le corps (national) de l’inspection du travail à la 5ème classe.
Sa section, la 4ème, couvre les quartiers Saint-Germain-L’auxerrois, Halles, Palais-Royal, Mail, Bonne-Nouvelle. En 1895 sa section couvre aussi les quartiers Saint-Merry, Saint-Gervais, Arsenal. Elle est domiciliée au 5bis passage Masséna puis, 5bis avenue Philippe de Boucher à Neuilly.
Elle est promue à la 4ème classe le 1er janvier 1896.
Par arrêté du 4 décembre 1906 elle est chargée de la 9ème section, en remplacement de Melle Desvignes : quartiers Notre-Dame, Saint-Victor, Val-de-Grâce, Sorbonne, Monnaie, Odéon, Notre-Dame-des-Champs, Saint-Germain-des-Prés, Maison-Blanche, Croulebarbe, Montparnasse, Santé, Petit-Montrouge.
Elle est promue à la 3ème classe le 1er juillet 1908.
Par arrêté du 1er décembre 1909, elle est placée, sur sa demande, en disponibilité à dater du 1er avril 1910. Elle quitte Paris pour accompagner son mari qui se retire, à Besançon, auprès de ses sœurs. Le couple y est recensé en 1911.
Le Conseil général de la Seine lui accorde une allocation viagère annuelle de 600 frs pour services rendus au département avant la loi de 1893.
Gaston Coindre décède le 21 février 1914 et est inhumé au cimetière des Chaprais à Besançon. Son épouse décède le 9 août 1923.
Sources :
Notice de Bruno Guérard – État-civil – Archives généalogiques (Roger Chipaux ; Marie-Paule Renaud) – Sylvie Schweitzer « Les inspectrices du travail, 188 – 1974, le genre de la fonction publique », Presses Universitaires de Rennes, 2016.
Pour citer cet article : https://aehit.fr, notice MARTIN Marie par Dominique Guyot, version mise en ligne le JJ MM AAAA, dernière modification le 12 novembre 2020. © Copyright AEHIT. Tous droits réservés.
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