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AUPETIT Jules, Alphonse

1874 – 1964

bureau des études du Chemin de fer- sous-chef d’atelier à l’École centrale de pyrotechnie militaire – inspecteur du travail

Aupetit Jules, Alphonse

 

Jules Alphonse Aupetit est né le 23 novembre 1874 à Issoudun (Indre) de François Aupetit, tailleur d’habits et de Marie Longuet, lingère.

Il est employé au bureau des études du Chemin de fer « Paris-Lyon-Marseille » avant d’être incorporé pour le service militaire le 12 novembre 1895. Il est libéré le 22 septembre 1899 avec le grade de caporal.

Il devient, en février 1900, sous-chef d’atelier à l’École centrale de pyrotechnie militaire de Bourges (Cher). Il effectue des périodes de réserve et il est promu sergent puis sous-lieutenant de réserve.

Admis 1er (sur 13) au concours du 6 mai 1901, il entre dans le service le 21 décembre 1901 pour être nommé inspecteur départemental du travail stagiaire à Angers, en remplacement de M. Forel, non installé. Sa section couvre le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres et la Vendée.

Par arrêté du 27 mai 1902, il est nommé sur la 3ème section de la 7ème circonscription à Nantes, en remplacement de M. Frois. Il est titularisé à la 5ème classe le 1er janvier 1903. Selon l’annuaire de 1906, la 3ème section de Nantes couvre les 1er, 2ème, 3ème, 5ème, 6ème cantons de Nantes, les cantons de Carquefou et de la Chapelle-sur-Erdre, les arrondissements. d’Ancenis, de Châteaubriant et Saint-Nazaire dans la Loire-Inférieure et ceux de Vannes et de Ploërmel dans le Morbihan.  Il est domicilié à Nantes, 2 bis, rue Dobrée. Il est promu à la 4ème classe le 1er janvier 1906. Sur l’annuaire de 1909 il assure le contrôle de la 6ème section couvrant toute la Loire-Inférieure.

Il se marie à Issoudun (Indre), le 10 décembre 1907 avec Lucie, Ernestine Moreau.

Il est promu à la 3ème classe le 1er octobre 1910, à la 2ème classe le 1er octobre 1913.

Révoqué de son grade de sous-lieutenant le 2 novembre 1915, il redevient soldat de 2ème classe affecté au 12ème Régiment d’infanterie. Mais par décision du Sous-secrétaire d’État à la Guerre du 12 novembre 1915, il est détaché comme aide-contrôleur au service de l’Inspection des Forges de Paris. Brigadier en mars 1916, maréchal des logis en mai 1916, il recouvre son grade de sous-lieutenant – à titre temporaire – le 24 août 1916.

Il retrouve, en 1918, sa section de Nantes et il est promu, l’année suivante et rétroactivement à la date du 1er octobre 1917, à la 1ère classe et directement au 1er échelon de la hors-classe.

Par arrêté du 10 avril 1919 il est nommé à Tours. Sa section assure le contrôle de l’Indre-et-Loire et de l’arr. de Vendôme dans le Loir-et-Cher. Il est domicilié à Tours : 60 rue Marceau.

Il est promu au 2ème échelon de la hors-classe le 1er juillet 1922. En 1923, il est inspecteur divisionnaire à Tours où, en 1933, il habite toujours mais 21, rue René Boylesve.

Par arrêté du 31 octobre 1935, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er novembre 1935.

La pension qui lui est attribuée en 1936 porte sur 2 ans 1 mois et 24 jours de services militaires auxquels s’ajoutent 2 ans et 4 mois de campagnes militaires et 37 ans 8 mois et 29 jours de services civils.

Devenu veuf, Jules Aupetit se remarie à Issoudun, le 22 novembre 1936, avec Sophie Jeanne Marie Lefranc.

Il décède à Tours le 24 juin 1964.

Jules Aupetit était officier d’académie (1906), officier de l’Instruction publique (1922), Médaille d’argent des assurances sociales (1923).

Il est l’auteur de 16 « travaux originaux » des inspecteurs publiés au Bulletin de l’inspection du travail :  

  • Note sur l’hygiène des ouvriers dans la fabrication des superphosphates ; an. 1905, n° 1 et 2 ;
  • Note sur l’emploi des échafaudages ; an. 1914, n° 1 et 2 ;
  • Note sur les dangers des poussières de kapok dans les ateliers ; an. 1918, n° 1 à 6 ;
  • Note sur un nouveau procédé mécanique employé dans les ateliers des teinturiers-dégraisseurs pour le nettoyage des étoffes ; an. 1918, n° 1 à 6 ;
  • Note sur le chauffage des ateliers pendant l’hiver ; an. 1919, n° 3 à 6 ;
  • Note sur un protecteur de scies circulaires ; an. 1920, n° 3 à 6 ;
  • Note sur la fabrication mécanique des chaux, ciments, dolomies, etc ; an. 1921, n° 1 à 6 ;
  • Note sur l’emploi des enfants et l’hygiène dans les verreries ; an. 1921, n° 1 à 6 ;
  • Note sur un procédé de chauffage rapide des fours de boulangerie ; an. 1922, n° 1 à 6 ;
  • Note sur le refroidissement mécanique des moules de verrerie ; an. 1923, n° 1 à 4 ;
  • Note sur la manutention mécanique des fûts ; an. 1923, n° 1 à 4 ;
  • Note sur un protecteur de moulureuses à galoches ; an. 1924, n° 1 à 6 ;
  • Note sur la protection des scies circulaires ; an. 1925, n° 1 à 6 ;
  • Note sur la protection des presses mécaniques ; an. 1929, n° 1 à 6 ;
  • Note sur un protecteur pour burin à air comprimé ; an. 1934 ;
  • Note sur un système protecteur pour scies circulaires ; an. 1936.:

 

Sources : Notices de Bruno Guérard – Bull. Insp. Travail – État-civil – Matricule

 

Pour citer cet article : https://aehit.fr, notice AUPETIT Jules par Dominique Guyot, version mise en ligne le 11 avril 2019 ; dernière modification le 03 juillet 2019. © Copyright AEHIT. Tous droits réservés : AEHIT, Paris.

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